La réforme de l’imposition des entreprises (RIE) III conduira à un trou de plusieurs milliards dans les caisses des villes et des communes. C’est pourquoi des élu-e-s communaux de l’UDC, du PLR, du PDC, du PVL, du PBD et du PEV ont franchi le pas de s’engager dans un comité bourgeois contre la RIE III. Un NON le 12 février ouvrira la voie à une nouvelle mouture de la réforme, qui permettrait de prendre en compte les intérêts des villes et des communes.
Pour nombre de villes et de communes, les conséquences financières de la RIE III sont gravissimes. Si l’impôt sur les bénéfices devait être largement abaissé, les villes et communes subiraient des millions de pertes fiscales. Elles n’auraient alors que trois options pour compenser ces pertes : augmenter leur dette, supprimer des prestations ou augmenter l’impôt sur le revenu.
Aucune de ces solutions n’est réellement souhaitable. C’est pourquoi des membres de tous les partis de droite, réunis au sein de ce comité bourgeois, en appellent au NON à la RIE III. Un refus du peuple permettrait de concevoir rapidement une nouvelle réforme plus juste, qui serait supportable pour les villes et les communes.
Le comité des partis de droite du NON invite tous les représentant-e-s des villes et communes à se joindre à eux et à voter NON à la RIE III le 12 février.